Depuis le 1er janvier 2023, la loi AGEC interdit le recours à l’usage unique pour la restauration sur place dans tous les établissements de plus de 20 couverts.

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Selon l’ADEME, la restauration rapide génère 220 000 tonnes de déchets* chaque année. C’est tout le modèle du secteur qui doit se réinventer pour se mettre en conformité avec cette mesure.

La bonne nouvelle pour la planète :

La mesure permettrait d’éviter 180 000 tonnes de déchets par an.
Selon Christophe Béchu, Ministre de la Transition écologique.

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Chaines, franchisés ou indépendants : tous les restaurants doivent s’adapter - et rapidement pour éviter les sanctions ! Bien que la nouvelle soit bonne pour l'environnement, les enjeux sont de taille !

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Les enjeux du réemploi en restaurant

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Basé sur une économie linéaire de l'emballage à usage unique, le modèle est totalement bousculé. Le schéma "j'achète, je consomme, je jette" n'a plus d'avenir.

‍La transition vers le réemploi implique des coûts importants et impacte directement la logistique et les process opérationnels des restaurateurs.

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5 problématiques qui pèsent sur la filière :

• Complexité économique : la flotte de vaisselle devient un actif à valoriser.
• Pertes de vaisselle : principalement liées aux vols et mauvais gestes de tri des clients.
• Nouveaux process opérationnels et logistiques : nécessité de trouver des partenaires laveurs, repenser la structure en salle, organiser le suivi des stocks de vaisselle, le traitement des déchets, etc.
• Formation du staff : pour intégrer les nouveaux process liés à l’introduction de la vaisselle réutilisable en salle.
• Fidélisation des clients : nécessité de mettre en place des systèmes d'incitation pour éduquer les clients à ce nouvel usage en restaurant via un parcours client ludique.‍

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‍Aujourd'hui perçu comme un frein, le réemploi ouvre de nombreuses opportunités, vectrices de fidélisation. 

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Un bouleversement de l'expérience en restaurant

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Si la mesure est perçue comme un tournant positif, elle implique un bouleversement des habitudes des clients. Depuis sa mise en vigueur on constate des pertes importantes sur les stocks dues aux vols et mauvais comportements de tri.‍

Alors que les gestes de tri ne sont pas encore intégrés par les consommateurs, on leur demande une action supplémentaire. Dans le cas d’une mauvaise compréhension des messages en restaurant, le client aura tendance à jeter les contenants à la poubelle avec le reste des déchets de son plateau.

Une grande partie des pertes provient également des vols. Comportements de collectionneurs ou simple souhait d'emporter la vaisselle chez soi, le phénomène touche tous types de structures.

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BAD NEWS 
Sans mécanisme d'incitation, les restaurateurs peuvent perdre jusqu’à l’intégralité de leur stock en seulement quelques mois !

Le coût est considérable pour les acteurs du secteur. Alors que l'enjeu environnemental est de maximiser la rotation des contenants, ce constat va à l’encontre de l’objectif de la mesure, à savoir lutter contre le gaspillage et la production de déchets.

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Les chaînes doivent agir rapidement pour limiter leurs pertes et assurer la rotation de leur stock, garantissant la rentabilité du modèle économique. Heureusement, les opérateurs de réemploi ont des solutions adaptées.

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‍Nos conseils pour limiter les pertes et être rentable rapidement ?

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- Intégrer de la donnée par la traçabilité

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La traçabilité de la vaisselle (via QI code ou RFID) et la donnée permettent de maîtriser les flux, quantifier les pertes, analyser le taux de rotation, grâce au pilotage quotidien de KPIs générés par une plateforme SAAS.

C'est aussi ce qui permet d'associer des contenants à une commande ou à un client et donc de mettre en place des systèmes de récompense. Des mécanismes comme la consigne, la caution ou encore la gamification ne peuvent être mis en place sans outils de tracking.

Le recours à des bornes de collecte connectées et interactives permet par exemple de récompenser le client de manière automatique, personnalisée et donc de répondre aux impératifs de fluidité et de rapidité de l’expérience en restauration rapide.

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Vous l'aurez compris : plus de tech, plus d'impact !

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- Intégrer un ou plusieurs mécanismes d'incitation pertinents

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La consigne est un moyen de responsabiliser le client et de le guider dans ce nouveau parcours.

Très utilisée dans l'événementiel, elle est avant tout une mesure pédagogique pour maximiser le retour de la vaisselle et limiter le risque financier du restaurateur.

Le principe est simple :

1. Je paie un montant de consigne au moment de ma commande.
2. Une fois mon repas terminé, je dépose la vaisselle dans la borne de retour.
3. Je suis remboursé automatiquement.

La clientèle fast-food étant sensible au prix, il est important de définir un montant qui ne devienne pas rédhibitoire pour le client, mais rester incitatif.

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La gamification par la récompense permet de valoriser et fidéliser

Il n’est pas forcément nécessaire d'avancer un montant de consigne pour permettre le réemploi de la vaisselle. Un autre mécanisme d’incitation est à explorer : la gamification !
Il s’agit de personnaliser l'expérience en restaurant et récompenser le client au retour de la vaisselle avec un lot, un bon d’achat ou encore des points de fidélité, un sandwich offert, etc. Physiques ou digitales, toutes les mécaniques de jeux peuvent être imaginées !

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Ces modèles incitatifs sont basés sur une approche ludique et pratique pour maximiser le retour des contenants et leur rotation.  

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L’introduction de la vaisselle réutilisable est une mesure environnementale perçue positivement par la majorité des français. Une bonne nouvelle pour la planète qui répond à une volonté des citoyens de consommer de manière plus responsable. Si le défi du réemploi est énorme pour les restaurateurs, il se joue en grande partie sur l’éducation des consommateurs.

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Démocratisons le réemploi ! Ensemble définissons le modèle de réemploi qui maximisera la rotation de votre vaisselle pour assurer la rentabilité économique et écologique de votre modèle. 

Faites la différence avec BIBAK.

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^{*Estimations de l'Agence de la Transition Ecologique (ADEME) pour la France (2018).}

^{**Etude Opinion Way pour Hub One}

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